Nous nous sommes arrêtés à la négociation du 12 septembre. Le 17 septembre, les partenaires devaient se retrouver à Paris pour signer l'accord, or la signature n'a pas eu lieu puisqu'il restait un point de blocage – la durée de l'engagement de Titan. Le 27 septembre, la direction nous a indiqué qu'elle était allée au bout de ce qu'elle pouvait faire, et j'ai lu depuis dans le Courrier picard une déclaration de la CGT indiquant que « tout projet présenté par la direction de Goodyear serait combattu, même si l'entreprise reprend ses engagements du PDV en les appliquant unilatéralement ».
Nous avons compris qu'il n'y aurait pas d'accord en septembre. Le 19 octobre, au cours d'une réunion extraordinaire du CCE, la baisse de la production a été annoncée et il a été fait allusion aux 44 intérimaires. Nous avons appris ensuite que des négociations ont eu lieu entre la direction et la CGT sur trois points encore en discussion, dont la demande de garantie, à l'origine de cinq ans, mais qui est passée le 12 décembre à sept ans à la demande de la CGT.
L'autre point encore en discussion portait sur la sortie de l'activité tourisme. Dans la négociation du PDV, l'activité tourisme était réduite jusqu'au seuil critique de 76 salariés. Il fallait donc accompagner la sortie définitive de ces 76 salariés restants en créant une plateforme de formation. M. Wamen, s'interrogeant sur la fin de la période de dégressivité de l'activité tourisme, a proposé de traiter ces salariés non dans le cadre d'un PSE mais d'un PDV, mais celui-ci avait été retiré par l'entreprise. J'en suis restée là.