On compte par exemple trente-trois écoles FLAM rien qu’en Grande-Bretagne ; c’est un vrai maillage de tout le pays. Or le financement de ces associations par octroi d’une subvention publique est actuellement dégressif, et cette dégressivité menace parfois la pérennité du projet. Est-il envisagé, madame la ministre, de revoir ce système ?
Les parents sont particulièrement désireux, c’est légitime, de permettre à leurs enfants d’être plurilingues. Les filières bilingues développées dans les écoles du pays d’accueil, en partenariat avec les autorités éducatives étrangères, répondent à ce besoin. Elles sont une voie d’avenir, surtout en Europe. Le Gouvernement entend-il favoriser ce type de filière, par exemple en utilisant plus encore le label FrancEducation ?
Enfin, qui dit enseignement à l’étranger dit CNED. Il est urgent de le renforcer et de lui donner une plus grande souplesse. Pourquoi, par exemple, un enfant doit-il habiter à plus de cinquante kilomètres d’un établissement homologué pour avoir le droit de s’inscrire au CNED ? Et pourquoi faut-il soumettre les enfants à l’apprentissage à distance de programmes académiques lourds alors que des formules plus adaptées, avec trois matières seulement, par exemple, peuvent suffire dans certains cas ?
Madame la ministre, vous avez conduit une consultation sur ces sujets. Débouchera-t-elle sur un plan d’action ? Des mesures d’application sont-elles prévues dans un avenir proche ?