Le plus choquant dans la loi de finances rectificative de juillet fut l'article 1er, qui a supprimé la réforme de la TVA sociale. Celle-ci a été adoptée trop tard, il faut le reconnaître, car il aurait fallu l'engager dès le début de la précédente législature. Mais, depuis, la situation n'a fait qu'empirer, et le diagnostic se confirmer. Si l'on considère l'évolution du coût du travail depuis dix ans entre notre pays et l'Allemagne, on se rend compte qu'alors que le coût du travail était chez nous sensiblement inférieur à celui de l'Allemagne au début des années 2000, il est devenu dans un certain nombre de secteurs, l'agriculture par exemple, beaucoup plus important en France et, équivalent dans le secteur de l'automobile.
Une grande partie des parts de marché que nous avons perdues dans le domaine industriel, nous les avons perdues face à des concurrents allemands.
Lorsque vous dites, monsieur le ministre, que la France n'a pas de problème de compétitivité-coût…