Monsieur le député, vous avez évoqué la question de la maladie du bois de la vigne, à laquelle j’ai eu l’occasion de répondre à plusieurs reprises. J’avais pris un engagement à l’échelle européenne pour lancer un projet de recherche qui mobilise, de façon coordonnée, à la fois notre recherche scientifique et celle d’autre pays afin de découvrir le plus rapidement possible des méthodes pour venir à bout de ces maladies, après l’interdiction de l’arsenic de sodium.
Un appel à projet de recherche à l’échelle européenne a été lancé, avec la Suisse et le Portugal. Aujourd’hui, la France est donc engagée dans ces travaux de recherche.
De plus, parallèlement à ces travaux de recherche qui prendront le temps nécessaire à la découverte de solutions, nous pouvons prendre des mesures pour accompagner les viticulteurs touchés par ces maladies du bois, qui auront sur certains vignobles un impact extrêmement lourd.
Dans le cadre de l’organisation commune du marché viti-vinicole, nous avons consacré 470 millions d’euros pour l’arrachage et la replantation, ce qui est très important. À cela s’ajoutent les mesures d’accompagnement qu’il est possible de prendre sur le foncier non bâti ou sur les prises en charge des baisses de cotisation sociales MSA.
Il faut accorder le temps nécessaire à la recherche, qui devrait apporter des solutions techniques à ces maladies, et, parallèlement, être capable d’accompagner les viticulteurs. C’est ce que je voulais vous répondre ce matin, monsieur le député, en vous disant que sur ce sujet, comme sur d’autres, nous sommes parfaitement mobilisés et conscients des difficultés. Il faut qu’on arrive à trouver des solutions qui, pour l’instant, n’ont pas été clairement apportées par la recherche scientifique. Nous accompagnerons donc les viticulteurs.