J’ai bien entendu votre propos, monsieur le ministre, et les chiffres que vous me livrez, mais je ne partage pas l’optimisme du ministre de l’intérieur lorsqu’il pense que le fait de bien traiter le problème à Marseille met sa périphérie à l’abri. Au contraire, on voit, en quelque sorte, la délinquance repoussée vers la périphérie et le nombre d’actes de délinquance y augmente. Quant à la présence d’un poste de police ouvert de huit heures à dix-neuf heures, il ne vous échappe pas, monsieur le ministre, que les faits de délinquance peuvent se dérouler très souvent bien avant huit heures et surtout après dix-neuf heures.