Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 19 novembre 2013 à 9h30
Questions orales sans débat — État de l'infrastructure ferroviaire dans le massif central

Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement :

Monsieur le député, veuillez excuser l’absence de M. le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, actuellement en Israël avec le Président de la République. Lors de la présentation du plan d’investissements pour la croissance en juillet dernier, priorité a clairement été donnée par le Premier ministre à l’amélioration des transports du quotidien. Cette priorité se retrouve à travers deux démarches.

Premièrement, dans le grand plan de modernisation du réseau ferroviaire, en plus des 3,2 milliards d’euros consacrés à l’entretien et à l’exploitation, 2,5 milliards par an seront consacrés par Réseau ferré de France aux lignes structurantes du réseau et aux noeuds ferroviaires les plus contraints. Ce plan est train d’être décliné au niveau des territoires.

Deuxièmement, dans le cadre de la prochaine génération de contrats de plan État-région, le volet mobilité multimodale doit être finalisé début 2014. Il s’agit ici de définir avec les collectivités concernées les opérations prioritaires de désenclavement, de modernisation et de développement des réseaux.

Comme vous le savez, monsieur le député, puisque vous faisiez partie de la commission Mobilité 21, celle-ci a recommandé de porter l’enveloppe allouée aux PER à 950 millions d’euros par an, soit une augmentation de près de 40 % par rapport au montant de 2012 pour traduire la priorité donnée aux transports du quotidien. Le Gouvernement a repris intégralement vos conclusions et les mettra en oeuvre, en Auvergne comme dans les autres régions de France. C’est le sens des deux démarches auxquelles je viens de faire référence.

En outre, le matériel roulant des lignes Intercités sera renouvelé d’ici à 2025 et 510 millions d’euros sont engagés dès cette année au profit du renouvellement des lignes à traction thermique. Un appel d’offres sera lancé en 2015, notamment pour la ligne Paris-Clermont-Ferrand, pour des livraisons attendues à compter de 2018 ou 2019. Dans l’attente de la livraison de ces matériels, le ministre délégué chargé des transports a demandé à la SNCF d’examiner les conditions techniques et financières de déploiement à court terme de quelques rames TGV rénovées sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand. S’agissant du Cévenol, le ministre souhaite vous assurer que le Gouvernement n’envisage en aucune manière, à quelque échéance que ce soit, sa suppression. Sur 2009-2013, 55 millions ont été investis.

S’agissant de la ligne de l’Aubrac, son infrastructure bénéficie d’une maintenance courante annuelle d’environ 10 millions, à laquelle viennent s’ajouter 2 à 4 millions par an d’opérations de grand entretien ou de renouvellement d’ouvrages d’art. Comme pour le Cévenol, l’État veillera à ce que cette ligne soit pérennisée.

Comme vous le voyez, le Gouvernement est déterminé à répondre aux besoins du transport du quotidien, notamment en Auvergne, tout en respectant les engagements de maîtrise budgétaire.

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