Monsieur le député, vous avez bien voulu appeler l’attention de la ministre des affaires sociales et de la santé sur la demande d’implantation d’un scanner sur le site de Concarneau du centre hospitalier intercommunal de Cornouaille. Comme vous le savez, le taux d’équipement en scanners sur le territoire de santé Quimper-Douarnenez-Pont-l’Abbé est supérieur à la moyenne régionale. En outre, l’installation sur ce territoire de deux appareils d’imagerie par résonance magnétique supplémentaires permet de remplacer en partie des examens actuellement réalisés par scanner.
Si un scanner a bien été accordé à une clinique à but non lucratif, en l’occurrence une clinique mutualiste, c’est avant tout dans l’intérêt des patients, compte tenu de l’activité de cet établissement qui réalise une part importante de l’activité chirurgicale du territoire. Ce choix n’est d’ailleurs pas contesté par les différents acteurs.
Sur le site de Quimper du CHIC, l’hôpital public offre tous les types d’examens nécessaires aux diagnostics, notamment scanner et IRM. La continuité du service public est assurée. Reste – et la ministre des affaires sociales et de la santé le comprend – la préoccupation importante que vous soulignez, celle de la répartition de l’offre au sein des territoires. Compte tenu des contraintes, y compris celles pesant sur la démographie médicale, les acteurs doivent être incités à travailler ensemble afin d’apporter une réponse permettant de couvrir les besoins de toute la population. C’est le sens de l’action conduite par le ministère des affaires sociales et de la santé, laquelle a choisi, dans le cadre de la stratégie nationale de santé présentée le 23 septembre dernier, de mettre l’accent sur la médecine de premier recours et les soins de proximité. La ministre a également souhaité vous indiquer que le maillage de l’offre de soins est une de ses priorités et qu’elle est particulièrement attentive à celui du territoire finistérien.