Monsieur le Premier ministre, la France est éreintée par l’impôt et la révolte qui gagne le pays démontre le malaise grandissant face à cette overdose fiscale. Vous venez d’annoncer une réforme fiscale pour plus de justice et d’efficacité. Or, le 1er janvier prochain, le taux intermédiaire de TVA passera de 7 % à 10 %. Cette décision n’est pas celle de la majorité précédente, c’est la vôtre.
Augmenter la TVA dans le bâtiment ou les services à la personne, c’est décider du plus grand plan social jamais mis en oeuvre en sacrifiant des milliers d’emplois non délocalisables et en encourageant le travail au noir.