Ma question à laquelle j’associe mon collègue Christophe Castaner s’adresse à M. le Premier ministre.
La libération de Francis Collomp est une excellente nouvelle pour la France, c’est une joie immense que nous éprouvons tous dans cet hémicycle, alors que notre compatriote était détenu depuis le 19 décembre 2012 par le groupe terroriste Ansaru.
C’est évidemment un grand soulagement pour les personnes qui se sont mobilisées pour soutenir Francis Collomp dans cette terrible épreuve. Je pense à sa famille proche, à son comité de soutien, aux deux cents communes des Alpes-de-Haute-Provence qui ont mis son portrait au fronton de leur mairie et aux autres villes qui ont manifesté leur soutien. Mais je pense aussi aux territoires qui se mobilisent encore pour les sept ressortissants français qui restent en captivité. La France ne les oublie pas et, face à ces drames qui se nouent, l’unité nationale doit prévaloir, au-delà de toutes polémiques, pour soutenir les otages qui souffrent de privations et de conditions de vie très difficiles.
La libération de Francis Collomp est le fruit de l’incroyable courage et de la lucidité exceptionnelle dont il a fait preuve durant sa captivité. Comme l’a dit le Chef de l’État, «il y a des Français qui font honneur aux Français ».
Il faut aussi souligner le travail des services de l’État dans le suivi de cette captivité et leurs capacités de réaction. Depuis le premier jour de l’enlèvement, la famille de Francis Collomp est restée en contact régulier avec le ministère des affaires étrangères. Par ailleurs, ce travail discret et efficace est essentiel pour aboutir à la libération des otages et, à ce titre, il faut rappeler l’efficacité et le dévouement de nos services extérieurs.
Comme vous l’avez dit à plusieurs reprises avec fermeté, la France n’abandonne pas ses ressortissants. Ainsi, monsieur le Premier ministre, comment la France poursuit-elle ses actions pour la libération des otages français qui restent encore entre les mains de terroristes ?