Monsieur le Premier ministre, vous le savez ce sont les entreprises qui créent l’emploi, qui créent la richesse. Cela passe évidemment par la compétitivité et l’innovation, mais aussi par des choix politiques forts, des choix courageux. Malheureusement, votre Gouvernement est embourbé dans ses contradictions, son overdose fiscale et son improvisation.
Vous n’avez toujours pas pris la mesure des difficultés rencontrées dans le pays, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’ostréiculture et de l’agroalimentaire. Nous assistons dans nos régions à la régression de ces secteurs, asphyxiés par les charges et les contraintes.
Vous suspendez l’écotaxe, mais pour combien de temps ? En parallèle, vous avez fait voter discrètement plus de 4 milliards d’euros de taxe carbone et de contribution climat énergie sur le fuel et le gaz, c’est-à-dire sur le dos de ces mêmes contribuables.
Monsieur le Premier ministre, plutôt que de faire diversion avec des « plans d’avenir » ou avec une réforme de la fiscalité, cette fois prévue pour 2015, pourriez-vous déjà assumer le présent en respectant vos engagements ?
II y a plus d’un an, vous nous promettiez une simplification administrative et une harmonisation des règles sur les installations classées : promesse non tenue.