Nous avons déposé, dans un esprit de conciliation, des sous-amendements communs à plusieurs groupes. Notre objectif est d’aboutir à un résultat positif, qui permette au Gouvernement et aux groupes de la majorité d’exonérer du report de revalorisation les retraités vivant sous le seuil de pauvreté.
Je sais qu’il n’est peut-être pas facile de prendre cette décision, après que des arbitrages sont intervenus à un niveau important, mais enfin, c’est maintenant la troisième fois que nous allons voter sur ce point, c’est la troisième fois que le Gouvernement reste campé sur sa position, dont beaucoup de députés, majoritaires hier soir, et il y a quelques jours aussi, pensent qu’elle n’est pas la bonne, parce qu’il faut porter une attention particulière aux retraités les plus modestes qui connaissent des conditions de vie difficiles. Je comprends mal cet entêtement du Gouvernement, qui persiste et signe sur ce texte tel quel, sans même accepter, ainsi que nous le proposons aujourd’hui, un sous-amendement qui le modifierait partiellement seulement, comme c’est le rôle des amendements. Le fait que nous ne puissions pas voter sur ces sous-amendements est une préoccupation particulière qui s’ajoute à la préoccupation de fond.