Dans la continuité de ce qui vient d'être dit, j'insiste sur la nécessité de budgéter en début d'année des sommes suffisantes concernant l'hébergement d'urgence au sein des crédits du ministère de l'Écologie, du développement durable et de l'Énergie et concernant les demandeurs d'asile au sein des crédits du ministère de l'Intérieur.
Actuellement, les services de l'État sont souvent amenés à prendre des décisions difficiles lorsqu'il n'est plus possible d'héberger des demandeurs d'asile, faute de crédits disponibles. Cette situation explique l'ouverture de crédits récurrente par décrets d'avance en fin d'année. Il faudrait donc mettre en place un pilotage plus fin de la part des services du ministère.