Je voudrais revenir sur le droit d'asile. Il faut certes rapidement légiférer sur ce sujet pour des questions financières mais, aussi, sinon avant tout, pour des questions de dignité humaine. Les conditions de vie de cette population ne sont pas acceptables. Mais pour légiférer sur un sujet aussi sensible, nous avons besoin de sérénité et de ne pas entendre certaines propositions qui sont lancées aujourd'hui, notamment sur le droit du sol. Il y aurait là un travail pédagogique à faire.