Je partage l'avis de la commission et du Gouvernement.
J'ai, avec Régis Juanico, été l'un des artisans de l'adoption de cet amendement en commission, bien que nous n'ayons pas pu, dans les délais impartis, parvenir à trouver un gage parfait. Je comprends donc la position du Gouvernement, qui rejette, sur un plan technique, la proposition qui est faite.
Le double objectif de l'amendement est cependant atteint.
Premièrement, appeler l'attention de la représentation nationale et du Gouvernement sur la nécessité urgente de se préoccuper des moyens du CNDS. Pendant sept ans, j'ai été adjoint au maire de Paris, chargé des sports. J'ai pu prendre la mesure de la dégradation de la contribution de l'État au mouvement sportif de proximité. Il est urgent de la rétablir progressivement.
Deuxièmement, le Gouvernement a pris l'engagement d'y travailler tant au niveau du ministère du sport qu'au niveau de Matignon. Cela pourra faire l'objet d'un débat dans le cadre d'un PLFR qui devrait nous être soumis assez rapidement.
Nous ne sommes pas à deux ou trois mois près. L'important est que le signal d'alarme ait été entendu et que l'on s'engage, en ce début de législature, dans une nouvelle dynamique, ce dont l'auteur de l'amendement et tous ceux qui sont attachés au sport –ils sont nombreux dans cet hémicycle – se réjouissent. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)