Au nom de l'UFAC, je tiens à réaffirmer qu'il est bien tôt, compte tenu du nombre encore important d'acteurs vivants, pour instaurer un jour unique de commémoration sur le modèle du Memorial Day américain. Qui ira annoncer aux organisations de déportés la suppression de leur journée nationale, le dernier dimanche d'avril, au bénéfice d'un Memorial Day à la française ? Qui ira faire la même annonce aux anciens d'Indochine, alors qu'ils n'ont obtenu que récemment la création d'une journée nationale ? Ne précipitons pas le mouvement. Nous sommes au carrefour du témoignage et de l'histoire. C'est pourquoi la loi qui fait du 11-Novembre un jour d'hommage à l'ensemble de ceux qui sont « morts pour la France » a prévu, via l'adoption d'un amendement, le maintien de l'ensemble des dates inscrites au calendrier officiel. C'est ce que l'UFAC souhaitait.