Intervention de Laurent Furst

Réunion du 11 octobre 2012 à 10h30
Mission d'information sur les coûts de production en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Merci, Messieurs, pour ces deux approches très intéressantes.

Dire que c'est la consolidation des politiques budgétaires et des comptes publics qui fait stagner l'Europe, c'est faire fi de l'évolution du taux d'endettement des entreprises et des ménages. De l'agrégat de ces trois facteurs dépendra la capacité des États à rebondir. La dette publique n'est que l'un des aspects du problème.

Selon l'INSEE, le taux de marge des entreprises françaises est tombé à 28,6 %, son plus bas niveau depuis vingt-cinq ans, contre 34,4 % en Allemagne et 38,3 % en moyenne dans la zone euro. On peut bien parler d'avenir, mais il faut dégager de l'argent aujourd'hui pour construire les produits de demain et investir en France. C'est le problème principal.

D'autre part, la part des charges et impôts payés par les entreprises dans le PIB est nettement plus élevée en France qu'en Allemagne. Le problème n'est pas le niveau des salaires, qui est bas pour nombre de nos concitoyens, mais le coût salarial par unité de production : les salaires sont « onéreux » parce qu'ils sont lourdement taxés.

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