L'un des grands problèmes de la France, c'est que les PME qui réussissent disparaissent. Elles sont systématiquement rachetées. C'est une grande différence avec l'Allemagne. J'ai l'exemple d'une entreprise de haute technologie actuellement implantée à Sophia Antipolis, petite start-up au départ, employant aujourd'hui 3 700 personnes dans le monde. Quand son patron a essayé d'acheter une entreprise allemande, il s'est aperçu que la succession par un ingénieur maison était prévue de longue date et que, l'entreprise n'étant pas cotée en bourse, il n'avait aucune possibilité de la racheter. En Allemagne, il y a une réelle préoccupation de préserver le tissu des PME à travers tout un ensemble de comportements, de normes, de réglementations.