Il s'agit ici d'un problème très complexe. Cet article a pour objet d'imposer à un taux de 20 % les marges rétrocédées par les laboratoires pharmaceutiques aux officines, en cas de vente directe. Il s'agit d'inciter le pharmacien à se tourner plutôt vers son grossiste – et je comprends parfaitement l'objectif de l'amendement, car les grossistes traversent une période économique difficile. Mais cette taxe pèsera sur le pharmacien.
Plutôt que de chercher des équilibres impossibles à travers une taxe affectant l'économie des officines, mieux vaudrait réfléchir à l'organisation globale de la chaîne du médicament. L'article aura des effets pervers ; c'est pourquoi je demande sa suppression.