Je ne puis accepter de tels propos. L'hygiène démocratique, monsieur Paul, exigerait que le Gouvernement ne dépose pas en séance un amendement si technique qu'il en est incompréhensible pour la plupart des députés présents.
Par ailleurs, les députés font la part des choses, et l'on ne saurait leur reprocher de recevoir des informations. Faut-il fermer nos messageries, sur lesquelles arrive un nombre incalculable de courriels, ce qui peut s'apparenter à du lobbying ? Je n'ai eu besoin de personne pour déposer cet amendement : je l'ai fait en mon âme et conscience de député de la Nation.