Sans me faire l'avocat de la Mutualité française, je veux rappeler ce que son président a déclaré par voie de presse : « Le fait d'avoir un opérateur unique sur un contrat unique dans toute la France a beaucoup plus tendance à entretenir l'inflation des dépenses de santé qu'à permettre la mutualisation. » Il ajoutait que le système est source de « conflit d'intérêts pour les partenaires sociaux, qui à la fois gèrent les institutions de prévoyance et établissent les désignations ou les recommandations […]. Il est difficile de penser que la vertu […] soit suffisante pour se prémunir contre des choix qui peuvent servir les intérêts des uns et des autres ».
Bien que le président de la Mutualité française soit plutôt proche de la majorité, l'opposition se retrouve ici à ses côtés.