Un biosimilaire n'est pas un médicament comme les autres : il est similaire à un médicament biologique de référence – produit à partir d'une cellule ou d'un organisme vivant ou dérivé de ceux-ci – qui a déjà été autorisé en Europe et dont le brevet est tombé dans le domaine public. Si les hormones de croissance ou l'erythropoïétine (EPO) sont désormais classiques, les prochains médicaments biosimilaires seront différents : il s'agira surtout d'anticorps monoclonaux, qui peuvent entraîner des immunités et de nombreux effets secondaires. Il convient donc d'être très prudent, comme le recommande l'ANSM, d'autant qu'aucun pays européen ne s'est encore engagé dans cette démarche.