Mais dans la mesure où il existe des métiers à prédominance féminine, employant 90 % de femmes, comment établir de comparaisons, sur le principe « à métier égal, salaire égal » ? Je pense, notamment, aux métiers de la petite enfance. On connaît l'exemple du Québec, où l'éboueur était davantage valorisé que la caissière. Avec qui comparer les hôtesses de caisse, qui n'ont pas d'espoir d'évolution de carrière ? Avec qui comparer les assistantes maternelles ?
Je m'interroge aussi sur les métiers dont le niveau d'études est très prégnant, et dont on ne valorise pas l'expérience. Aujourd'hui, Pôle Emploi refuse de donner des appels d'emploi à des personnes qui ne remplissent pas tel critère de formation, alors même que leur carrière justifierait pleinement qu'elles y prétendent.