Cela nous ramène aux emplois à temps partiel, dont les horaires, très décalés et très hachés, provoquent stress et problèmes d'adaptation. Ils sont parfois plus stressants qu'un travail à temps plein.
Je voudrais enfin évoquer deux phénomènes, que vous n'avez pas eu le temps d'aborder, mais qui m'inquiètent beaucoup : le retour aux open spaces, et le télétravail. Je croyais que les open spaces avaient disparu dans les années quatre-vingt-dix. Or ils reviennent en force – en partie parce qu'ils permettent d'économiser de la surface.
Je me méfie également du télétravail, qui est l'équivalent de l'ancien « travail à façon » à domicile. Les enquêtes qui ont été menées dans mon département, dans le pays du Bocage, font état de conditions très difficiles, quand le travail professionnel est en concurrence permanente avec le travail familial et le travail personnel. Ce peut être une solution pour des cadres aisés. Mais je n'imagine pas que les femmes régleront leurs problèmes avec le télétravail.