Monsieur Paul, je suis très content que pour une fois, vous m’écoutiez !
Cette première lecture a donc été marquée, disais-je, par l’incroyable rétropédalage du Gouvernement lors du week-end précédant le vote solennel en première lecture : après avoir défendu son article 8 augmentant la taxation des PEL, des CEL, des PEA, des assurances vie et de l’épargne salariale, il a annoncé qu’il ne maintiendrait la disposition que pour les assurances vie, face à la grogne des Français.
Le rapporteur, Gérard Bapt, n’avait même pas attendu la fin de la discussion pour critiquer dans la presse la mesure qu’il avait pourtant défendue quelques heures plus tôt dans l’hémicycle.