Jusqu'à présent, la plupart des collectivités territoriales se sont fortement engagées pour compenser l'absence d'obligation faite aux opérateurs de couvrir 100 % du territoire. Certaines y ont englouti des sommes considérables pour un résultat pas toujours probant, puisque, en raison du relief tourmenté de certains départements, la téléphonie mobile n'est pas encore partout. J'espère que vos intentions, dont je me réjouis, se traduiront dans les faits.
En ma qualité de premier vice-président du conseil général de l'Aveyron, je peux témoigner que les collectivités territoriales sont aujourd'hui étranglées par l'augmentation du coût du social parallèlement à la baisse des ressources. Si nous devons intervenir pour compenser les déploiements de fibre optique qui n'auront pas été faits, nous ne le pourrons pas. Vous parliez, madame la ministre, de prêter de l'argent aux collectivités locales. Pour moi, ce serait les enfoncer encore plus. L'État ne devrait-il pas plutôt accorder une aide directe à celles qui sont défavorisées par leur géographie ?