Aujourd'hui, lorsqu'un élu souhaite retirer la dernière cabine téléphonique de son village, cabine qui ne fonctionne plus depuis plusieurs années, ni avec des pièces ni avec une carte bleue, on lui oppose le maintien du service universel et on lui demande de prendre la responsabilité de sa rupture, effective depuis plusieurs années déjà, même si, paraît-il, des appels d'urgences peuvent y être passés au moyen d'une carte rechargeable que personne, bien sûr, n'a sur soi. L'ARCEP n'exige-t-elle véritablement que cette présence d'une cabine téléphonique pour le respect du service universel ? Y a-t-il une évolution à attendre ?
Outre les zones blanches de tout opérateur, nous sommes souvent interpellés sur l'absence de couverture réseau par l'opérateur Free. Pouvons-nous avoir quelques éléments d'explication ?
Enfin, je veux rappeler la nécessité de garantir l'accès au très haut débit mais aussi à la téléphonie mobile dans l'ensemble des territoires ruraux et de montagne, où les difficultés restent encore nombreuses. Ces mêmes zones sont régulièrement touchées par des interruptions récurrentes du réseau de télévision depuis le passage au numérique. L'accès difficile ou inexistant au très haut débit, à la téléphonie mobile et au tout numérique dans ces territoires constitue trois handicaps que l'on se doit de surmonter au nom de l'égalité des territoires et de leur développement économique.