Ensuite, ce que je conteste, ce n'est pas tant le principe qui consiste à accueillir des Roumains ou des Bulgares, mais la lourdeur et la lenteur des procédures que notre administration se doit de respecter. Nous ne sommes plus – Dieu merci ! – sous l'Occupation, et on ne peut évidemment pas perquisitionner les appartements.
Mais certains parmi les candidats à l'installation adoptent nos règles et notre mode de vie avec une certaine « souplesse », et nous n'avons pas le temps matériel d'effectuer les contrôles préalables nécessaires à leur installation sur notre territoire. Votre proposition va simplifier la vie de ces personnes, dont je qualifierai d'assez souple le comportement vis-à-vis des règles que nous avons, nous, l'habitude de respecter. C'est le sens de mon amendement, auquel on ne peut en aucun cas trouver de relents nauséabonds, expression que vous n'auriez pas dû employer, monsieur Eckert.