Mais le second aspect de la question – et c’est pourquoi, comme Christian Paul, je pense qu’il faut y travailler encore – c’est l’importance du biomédicament du point de vue de la stratégie industrielle, de l’emploi et de l’économie sur un plan national. Le Gouvernement, à travers le CSIS, a d’ailleurs bien mis l’accent sur le caractère stratégique du développement de la filière industrielle autour du biomédicament.
Enfin, des discussions doivent encore avoir lieu s’agissant des effets et de la caractérisation du risque. Des praticiens sont extrêmement compétents, notamment, à l’AP-HP, qui ont beaucoup travaillé sur ces questions depuis des années. La concertation et les discussions qui doivent se mettre en place doivent concerner non seulement les producteurs mais aussi les prescripteurs, tous ceux qui depuis des années et des années travaillent sur ce thème des biomédicaments.
Voilà pourquoi je pense qu’il ne faut pas accepter votre amendement de suppression même si un certain nombre de problèmes que vous avez soulevés méritent de l’être.