À mon avis, ce que propose Mme Poletti est très simple techniquement : cela s’appelle le NIR anonymisé. C’est, de toute façon, ce qui arrive à la deuxième étape du processus. Quand la jeune fille sait que le dispositif existe et consulte un praticien lui aussi informé de l’existence du dispositif – tout cela n’est pas aussi simple qu’on le croit –, elle se rend dans une pharmacie où le moyen de contraception qui lui a été prescrit est délivré de manière gratuite et anonyme : depuis un an, cette mesure n’a pas coûté très cher aux comptes publics ! À la pharmacie, le NIR est anonymisé : le système est le même que celui qui s’applique à la pilule du lendemain. Techniquement, pour la CNAM comme pour les médecins, ce dispositif ne doit pas être très difficile à mettre en place.