Intervention de Christian Kert

Réunion du 20 novembre 2013 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert :

Ma question s'adressait au rapporteur général plus qu'à vous, monsieur Pflimlin, mais il me semble que faire le point sur cette question contribuerait au débat. La diminution des recettes publicitaires qui affecte toutes les chaînes de télévisions est due à l'éclatement de la demande mais aussi à une crise singulièrement française. Avez-vous quelques raisons d'espérer une amélioration en 2014, tout en sachant qu'il n'y aura pas de relance de la publicité si la croissance française ne progresse pas ?

En matière de réforme, je partage l'opinion exprimée par notre rapporteur pour avis : c'est probablement sur France 3 que doit porter l'essentiel de la réflexion, car c'est la chaîne qui compte le personnel le plus nombreux et celle qui doit répondre à la demande de proximité. Notre collègue Stéphane Travert demande donc, au nom de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, que la logique actuelle soit inversée et que France 3 devienne une chaîne des régions avec des décrochages nationaux. L'envisagez-vous ? Cela signifierait-il de maintenir la structure de la chaîne en l'état ou de la revoir en prenant les régions pour base, avec une structure nationale plus légère ?

Je n'ignore pas que la suppression d'une chaîne est toujours difficile et que celle-ci n'entraînerait que de faibles économies mais est-il indispensable de maintenir France 4 si demeurent France 2, France 3 reformatée et France 5 ?

Tous les producteurs s'interrogent : dans le contexte économique que l'on sait, le groupe aura-t-il les ressources nécessaires pour rester fidèle à sa belle mission et continuer de commander 60 % de la production de fiction française, ce qui est indispensable pour sauvegarder sa qualité ?

Lors du débat sur le projet de loi relatif à l'indépendance de l'audiovisuel public, le groupe UMP s'est ému des nouveaux pouvoirs conférés au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), organisme de régulation et non de tutelle. Ce texte a-t-il transformé vos rapports avec le CSA ou se poursuivent-ils sur un cours normal ?

Enfin, la BBC tire des produits dérivés et de la marchandisation de ses programmes des recettes beaucoup plus élevées que ne le fait France Télévisions. Pouvez-vous trouver par ce biais des ressources nouvelles ?

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