Le premier syndicat d’enseignants du primaire appelle à la grève le 5 décembre prochain.
Alors que les parents d’élèves continuent d’exprimer leur mécontentement, alors que les maires vous ont fait part de leur colère d’être taxés de délinquants civiques, ne trouvez-vous pas qu’il est urgent que vous preniez cette affaire en main, et qu’un vrai débat s’instaure sur cette question ?
Aucune loi n’a été votée : c’est un décret ministériel qui impose une réforme préjudiciable à l’intérêt des enfants – les rapports de nombreux psychologues le prouvent –, qui entraîne un bouleversement de la vie familiale et qui aura aussi un impact inévitable sur tous les contribuables. En effet, vous ne pourrez pas subventionner à l’infini les communes qui ont choisi de mettre en oeuvre la réforme : elles seront donc obligées d’augmenter les impôts locaux.
Ma question est très simple et constitue un appel urgent : quand allez-vous reprendre les choses en main et organiser la remise à plat de la réforme des rythmes scolaires avec tous les acteurs, dans le respect de chacun et avec comme seul objectif l’intérêt supérieur de l’enfant ?