Il est temps, monsieur le ministre, de faire votre examen de conscience. Demandez-vous ce qui a pu donner des ailes aux auteurs de ces méfaits. Il faut sûrement chercher du côté du laxisme pratiqué par le Gouvernement, qui se situe à des années-lumière de vos déclarations martiales. Les délinquants ne voient qu’une chose : il y a chaque mois moins de personnes incarcérées dans les prisons françaises, comme l’a relevé la semaine dernière l’administration pénitentiaire.
Monsieur le ministre, vous venez à juste titre de rendre hommage au vendéen Georges Clemenceau, républicain enraciné et grand flic s’il en fut. Ne craignez-vous pas de n’être qu’un tigre en papier en restant ainsi dans une posture, sans inquiéter les délinquants ni rassurer les citoyens ?