Merci, Monsieur le président. Je cède bien volontiers une trentaine de secondes à mon collègue Heinrich, qui vient de s'exprimer… (Sourires.)
Sans revenir sur ce qui a été dit précédemment, je souhaiterais apporter quelques compléments sur deux points.
Si l'augmentation de la CSG peut effectivement répondre à un certain nombre des objectifs que vous poursuivez – ce qu'il faudra cependant nous démontrer lors de la discussion du projet de loi de finances ou du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, il est en revanche certain que la suppression de la hausse prévue de la TVA ne règle pas la question du coût des importations, et qu'elle nous privera d'un certain nombre de bénéfices en matière de commerce extérieur. C'est regrettable, et il est probable que nous aurons à en souffrir par la suite.
Par ailleurs, il serait bon qu'au cours de ce débat, ou peut-être lors de la discussion du prochain projet de loi de finances, nous examinions ce qu'il en est effectivement du différentiel de coût du travail, puisque vous semblez contester ce que personne ne conteste par ailleurs, à savoir que nous avons un problème de compétitivité, lié pour partie, mais pas seulement, au coût horaire du travail en France.
Je voudrais enfin tempérer l'enthousiasme avec lequel le président de la commission des affaires culturelles évoquait hier à la tribune sa rencontre avec un chef d'entreprise tout à fait satisfait, affirmait-il, des mesures de ce collectif budgétaire.