Enfin, il faudra répondre à un certain nombre de problèmes, concernant notamment les radars – mais je n’en dirai pas plus, monsieur le ministre, car vous connaissez la situation.
S’agissant du moral des troupes, la solution était simple : le renouvellement urbain, dont il a d’ailleurs été question tout à l’heure, devait intégrer le casernement militaire. Cela n’aurait été que justice pour nos soldats qui ne gagnent pas des mille et des cents et qui sont éligibles au logement social ! Je ne comprends pas ce refus du Gouvernement alors que la mesure n’aurait pas eu de conséquences sur les crédits qui s’en seraient au contraire trouvés confortés. J’espère qu’il sera encore possible de revenir sur cette décision.
L’alternative est difficile mais possible, à condition de faire une pause dans la déflation des effectifs le temps de stabiliser la situation. Nos militaires ont déjà fait beaucoup d’efforts depuis dix, quinze ou vingt ans : ils sont les meilleurs de la classe ! Il n’est pas normal que les meilleurs de la classe soient toujours pénalisés alors qu’il n’en va pas de même dans les autres administrations de l’État. Si encore la réduction des effectifs concernait tout le monde ! Mais ce n’est pas le cas et ce n’est pas juste.