Vous avez le droit de rire, mais je ne pense pas que l'on puisse rire de la situation des agriculteurs.
À supposer que le Gouvernement développe des arguments fondés, je n'ai pas compris comment il entendait répondre aux problèmes des agriculteurs. Faisons l'hypothèse de votre bonne foi et de la qualité de votre argumentation, imaginons que le dispositif antérieur ait eu quelques fragilités ; mais vous, que proposez-vous ?
Le problème des charges sociales des agriculteurs est un vrai problème. On voit bien que notre agriculture a perdu des parts de marché importantes au moment où d'autres agricultures en Europe ont connu une évolution plus favorable. Ce problème des charges sociales demeure. Quelles sont les intentions du Gouvernement à cet égard ?
Il ne peut pas s'abriter derrière une argumentation uniquement juridique, même si on peut l'entendre. Il doit aussi nous dire quelles sont les actions de fond qu'il a l'intention de mener au profit des agriculteurs.
Telle est ma question. L'amendement vaut pour ce qu'il est, mais il est surtout destiné à obtenir une réponse du Gouvernement. Les agriculteurs peuvent entendre des arguments juridiques, mais ils ne peuvent pas concevoir qu'il n'y ait pas de réponse au problème de compétitivité et de charges sociales qui est le leur.