Cette question ne saurait donc nullement s’apprécier à la seule aune d’une variable d’ajustement budgétaire et mérite d’être discutée, notamment ici, au Parlement.
Dans le même temps, j’appelle dès à présent à un dialogue ouvert avec l’ensemble des élus concernés, aussi bien en France qu’en Allemagne, afin de trouver une solution acceptable et équilibrée, capable de conforter l’existence de la Brigade franco-allemande tout en ouvrant la réflexion sur son engagement opérationnel ainsi que sur sa doctrine d’emploi.
Car ne nous y trompons pas : malgré certaines critiques dont elle a pu faire l’objet, cette brigade reste plus que jamais un symbole fort de la réconciliation franco-allemande, qu’il convient de préserver dans la perspective d’un approfondissement de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne.