Monsieur le président, madame la présidente de la commission de la défense, monsieur le président de la commission des lois, madame la rapporteure, messieurs les rapporteurs, mesdames et messieurs les députés, en reprenant la parole au terme de la discussion générale, je voudrais d’abord remercier l’ensemble des orateurs.
Quelle que soit leur position, leurs interventions ont rappelé toute l’attention que la Nation portait, à travers ses représentants, aux enjeux qui s’attachent à notre politique de défense et à son renouvellement. Ce premier consensus, autour de l’importance du sujet dont nous débattons ici, me semble fondamental.
La Défense nationale, en effet, n’intéresse pas certains Français en particulier quand d’autres seraient moins concernés. Elle réunit tous nos concitoyens face à des défis communs et elle les rassemble dans l’unité d’un destin, celui d’un pays, la France, qui évolue dans un environnement stratégique complexe, incertain, qui voit des menaces peser sur sa sécurité et sur celle de l’Europe.
J’ai écouté avec, je crois, beaucoup d’attention toutes les voix qui se sont exprimées depuis hier. Nombre d’entre elles sont allées dans le sens de ce projet de loi de programmation militaire, qu’elles ont d’ailleurs déjà contribué à enrichir dès les échanges qui ont eu lieu en commission.
Je salue à cet égard le président Bruno Le Roux, qui a rappelé avec Philippe Nauche et Christophe Léonard combien il est important de ne pas « baisser la garde ». Je pense aussi au député Stéphane Saint-André, qui a exprimé pour son groupe un soutien d’ensemble, très informé et argumenté, ce dont je le remercie.
D’autres voix, sur des sujets divers, ont bien sûr fait entendre un écho plus discordant, mais je sais gré à plusieurs représentants de l’opposition de s’être exprimés sans esprit partisan et avec hauteur – l’enjeu le mérite bien – ; je pense en particulier aux interventions significatives de MM. Cornut-Gentille, Lellouche, Lefebvre, Guaino, Lamblin et quelques autres. J’ai pris note de tous les arguments, de toutes les positions et je voudrais maintenant y répondre en partie car je ne pourrai pas répondre aux cinquante-sept intervenants de la discussion générale.