Enfin, ce projet de loi est tourné vers l’avenir. Tout d’abord, il marque une priorité forte au bénéfice de nos industries de défense. MM. Candelier et Foulon ont exprimé quelques craintes que je peux comprendre sur l’avenir de ces industries, mais je voudrais les rassurer. Nous conservons les neuf secteurs clés des industries de défense que j’ai évoqués dans mon propos introductif hier. Nous limitons les conséquences de la LPM passée, qui auraient pu être dramatiques, car cette loi a engagé notre industrie sur une trajectoire peu réaliste, mais c’était avant la crise. Notez que je n’ai jamais polémiqué sur les raisons de la non-application de la loi de programmation précédente.