L’amendement de M. Candelier fait état d’un risque. En aucun cas, nous ne pourrions engager un accord de défense avec un État dont la politique inclurait le financement du terrorisme international. Nous faisons, au contraire, de la lutte contre le terrorisme et contre ce genre de pratique étatique une des conditions de nos relations. Chacun peut partager ce point de vue. Cela étant, je ne peux accepter un amendement qui laisse entendre que nous tolérerions aujourd’hui ce type de comportement de la part d’États auxquels nous sommes liés. C’est pourquoi je suis opposé à cet amendement.
Le 23/05/2014 à 10:04, laïc a dit :
M. Le Drian dit des contre-vérités évidentes, puisque la France a passé des accords de défense avec le Qatar, base financière du terrorisme islamique en Afrique notamment.
Coopération militaire
La coopération de sécurité et de défense entre la France et le Qatar, formalisée en 1994 par un accord de défense, est l’un des piliers les plus anciens de la relation bilatérale. En 2011, l’engagement conjoint des aviateurs français et qatariens lors des opérations de Libye a marqué une nouvelle étape.
Par ailleurs, des exercices militaires bilatéraux sont régulièrement organisés dans l’émirat.
Le 22/05/2014 à 23:15, chb17 a dit :
Au regard de l'aide française aux rebelles "efficaces", notamment en Libye puis en Syrie, cet amendement nécessaire ne pouvait pas passer. Les diverses versions d' "Al Qaeda" (et Boko Haram, lui aussi financé par nos amis ?) en auraient été fort déçues.
Mais six mois plus tard, le fin mensonge du ministre n'a pas encore engrangé sa malhonnête rétribution : le butin est bien léger, tant à Damas qu'en Cyrénaïque ou à Odessa.
Il n'en reste pas moins que l'aide, secrète ou ostensible, à des formations terroristes, est incompatible avec une diplomatie décente et durable.
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