Bien qu'intéressante, la réunion d'hier, si j'ai bien compris, s'est substituée de fait au débat sur la question du prélèvement européen, dans le cadre du débat en séance sur la loi de finances. Ce débat se réduit maintenant à la discussion sur l'article correspondant du projet de loi de finances. Certes, la question du prélèvement européen n'intéressait que quelques députés initiés, mais c'est un réel sujet sur lequel l'Assemblée nationale doit pouvoir donner son avis. Il s'agit tout de même de 20 milliards d'euros.
J'ai trouvé que l'idée de débuter l'examen du PLF par une réunion avec la Commission européenne était excellente, même s'il est dommage que la commissaire présente hier n'ait pas été en charge directement de ces questions ; j'ai beaucoup de respect pour Mme Reding mais elle n'a pas été en mesure de répondre à la question sur les déficits structurels.