Il n'est pas de loi sans circonstances. Or, quelles sont-elles ? Indépendamment des élections municipales qui sont tout de même dans six mois – et on ne va pas tout arrêter d'ici-là –, l'e-commerce se développe puisque 20 % des achats de Noël se feront de cette façon ; le taux de chômage continue d'augmenter et nous avons la chance, nous qui sommes la première destination touristique du monde, que le tourisme ne soit pas délocalisable.
Cette proposition de loi ne mérite ni tant d'honneur ni tant d'indignité. Oui, elle répond à un problème tout en protégeant les salariés – c'est l'objet des amendements – et en permettant à des chômeurs de retrouver un emploi salarié. Il suffit de voyager en Europe pour s'apercevoir que les grandes destinations touristiques, avec lesquelles nous sommes en concurrence, ont pris des mesures souvent beaucoup plus libérales.
Je m'étonne que la majorité ne puisse répondre que par un « non » catégorique, coupant court à la discussion. Une fois de plus, le dogmatisme et l'amateurisme l'emportent alors que notre proposition est concrète et utile.