À quoi bon être parlementaire si, quand une décision de justice est contraire à l'intérêt de nombreux compatriotes, nous n'essayions pas de résoudre le problème ? En l'occurrence, des syndicalistes ne travaillant pas dans les magasins en question ont saisi la justice qui a rendu une décision qui prive d'emploi ou précarise certains salariés. C'est pour eux que nous sommes mobilisés aujourd'hui.
Il y a, dans les zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente, des milliers d'emplois à sauvegarder et à créer puisque nous sommes le n° 1 du tourisme international. Comment osez-vous proclamer que votre première priorité est l'emploi alors que vous vous acharnez à le détruire ou à empêcher d'en créer dans l'un des rares secteurs où la France a encore des atouts ? C'est pour cette raison que, depuis dix-huit mois, le chômage atteint des niveaux record. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Votre préférence pour les emplois aidés conduit à une impasse et c'est un drame pour la France.