Il faut aussi prendre en compte ces menaces, mais plusieurs réponses sont possibles, de la protection par l'Etat où se trouvent ces plates-formes aux équipes de sociétés de sécurité privées (ESSP) si elles sont autorisées.
Pour le démantèlement des navires, nous avons un grand programme qui porte sur 100 coques – soit 95 000 tonnes –, comportant effectivement de l'amiante et d'autres produits dangereux. Certaines opérations sont urgentes. Chacune d'entre elles passe aujourd'hui par l'obtention préalable du passeport vert, ce qui engendre un coût supplémentaire. Nous devons trouver un équilibre entre la nécessaire dépollution des coques et la vente de l'acier que nous pouvons en tirer.
À cet égard, monsieur Folliot, je n'ai pas le moindre doute sur la solidité des coques de mes bateaux, mais il est vrai que sur certains d'entre eux, dans la superstructure, il y a parfois des mélanges de fer, de rouille et de peinture – qui ne remettent pas en cause la sécurité des bâtiments.
Je précise que l'ex Bouvet vient de quitter Lorient pour être démantelé.