L'armée a-t-elle appréhendé les mutations technolo-giques très rapides propres au renseignement et à l'observation ? N'a-t-on pas pris du retard dans ce domaine ? Malgré un contexte budgétaire contraint, ne faut-il pas investir, notamment dans les études, puisqu'il est essentiel d'augmenter la dissuasion et que l'aide à l'aéronautique est contrainte ? La sécurité des systèmes d'information et de la communication est un enjeu capital. Il y a dix ans, travaillant sur le bioterrorisme, j'avais rédigé un rapport sévère sur les capacités de détection rapide des armées.
Le Livre blanc de 2008 insistait sur l'importance de disposer d'une maîtrise nationale des technologies et des équipements nécessaires à notre souveraineté. Sommes-nous à ce niveau pour les drones ?