Merci, monsieur le président, de nous avoir présenté votre point de vue sur ce projet de loi qui nous semble un bon texte. Sans revenir sur les chiffres, nous savons combien le délitement de l'agriculture française a des conséquences désastreuses sur l'emploi, l'aménagement et la revitalisation des territoires ruraux, l'autonomie et la sécurité alimentaire, mais aussi sur notre balance commerciale et l'image de notre pays dans le monde.
Vous avez peu abordé l'enseignement agricole. Deux articles du texte témoignent de la volonté politique de faire de l'enseignement agricole un outil au service d'une politique de transition vers une agro-écologie, c'est-à-dire une agriculture performante économiquement, mais aussi plus responsable et plus respectueuse de l'environnement. Que pensez-vous de cette orientation ? Comment pensez-vous vous impliquer dans le développement de l'apprentissage des nouvelles techniques agricoles dans l'enseignement ? Ces formations professionnelles orientées vers l'agro-écologie doivent-elles être généralisées ?
On entend souvent les agriculteurs se plaindre des contraintes et d'un coût de travail plus élevé par rapport à celui de leurs concurrents européens. Quelles mesures prioritaires permettraient, selon vous, de tendre vers une compétition plus équitable au niveau européen, comme au niveau national ?