Nous sommes attachés à une professionnalisation de l'agriculture, mais aussi à la vision stratégique de filière et à la diversité des segments de marchés sur lesquels nous nous trouvons. Dans mon département, 700 à 800 producteurs ont une activité de circuit court, principale ou secondaire, mais sont aussi sur des filières longues. Ne soyons pas binaires. Valorisons tout ce qui peut l'être dans la relation de proximité entre producteurs et consommateurs. En matière d'organisation, y compris des circuits courts, nous devons progresser. Il faudrait faire preuve d'ouverture sur ces questions, sans posture syndicale ou politique.