En outre, le produit de la hausse de TVA n'a pas été intégralement affecté à la baisse des cotisations sociales : les sommes en jeu, relativement faibles, ne suffisent absolument pas à expliquer l'évolution divergente des coûts salariaux unitaires en France et en Allemagne pendant cette période, qui résulte bien plutôt de l'évolution des salaires, laquelle a été atypique en Allemagne. Ce point ne fait guère débat parmi les économistes.