Je souhaite rester concret. Je ne m'aventurerai pas à commenter les chiffres qui ont été avancés.
Le débat sur la pêche en eaux profondes pose la question suivante : quel avenir pour la pêche ? On sait que, pour certains ports, une réglementation plus contraignante sonnerait presque la fin de cette activité.
Certains intervenants remettent en cause l'avis du CIEM alors que celui-ci se prononce clairement en faveur de la régulation et de la gestion des stocks.
Je souhaite souligner quelques points positifs : il faut faire confiance aux professionnels et faire appel à leur esprit de responsabilité : les pêcheurs vivent de la mer ; ils ont besoin que les ressources soient préservées pour continuer à exercer leur métier demain. Les zones protégées, qui ont été évoquées, peuvent peut-être suffire à maintenir la biodiversité ou à assurer la pérennité de certaines espèces.
Quelques questions : comment peut-on faciliter l'adaptation des engins de pêche à la future réglementation ? N'accorde-t-on pas trop d'importance à certaines ONG et à des personnes dont le militantisme – que je respecte – nuit à leur objectivité. La gestion participative n'est-elle pas une solution pour parvenir au maintien de la pêche, si tel est bien votre objectif ?