Je vous remercie pour votre étude, et je salue votre action. J'ai participé à une des journées organisées à Varsovie par votre réseau ; c'est un lieu unique d'échanges pour faire apparaître les points d'accord mais aussi ceux de divergence, et essayer de trouver le moyen de les surmonter. Globe est ainsi un instrument essentiel pour passer des paroles aux actes. J'ai ainsi pu échanger avec des parlementaires de la République démocratique du Congo (RDC), du Pérou, du Mexique, notamment à propos du mécanisme REDD+ pour la gestion des forêts tropicales. Ce réseau est précieux et il est important que les parlementaires se mobilisent pour le faire perdurer.
Je souhaiterais vous entendre sur la position exprimée par le Gouvernement français sur la transition énergétique, ainsi que sur les enjeux mondiaux alors que Jayanthi Natarajan, la ministre indienne de l'environnement, a appelé les pays développés à faire davantage afin de ne pas transférer le fardeau sur les pays émergents.
Je souhaiterais également connaître votre position sur les enjeux sanitaires et économiques alors que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en évidence en mars dernier l'impact de pollution de l'air en Europe sur la durée de vie et que le commissariat général au développement durable en France a estimé le coût annuel de la pollution atmosphérique à 1,7 milliard d'euros au système de santé. De plus, en parallèle à la COP 19, se déroulait un Sommet international sur le charbon, à l'origine de 44 % des émissions de gaz carbonique émis sur la planète. L'industrie du charbon doit changer : comment Globe pourrait-il agir en ce sens ?
Enfin, l'affichage environnemental est un moyen d'inciter les consommateurs à intégrer l'aspect environnemental dans leurs stratégies d'achat, et les entreprises à modifier leurs processus de fabrication, avez-vous pu étudier cet aspect dans votre étude ?