Je vous remercie pour cette présentation très intéressante, Professeur. Je retiens de votre dernière réponse que vous plaidez davantage pour une trajectoire de compétitivité que pour un choc de compétitivité, ce qui s'inscrit pleinement dans la démarche du Gouvernement.
Vous avez parlé de la capacité à financer nos dépenses d'avenir, et notamment de l'enjeu que constitue la recherche pour la compétitivité. Nous avons à cet égard deux raisons de nous réjouir. Le budget du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est en hausse, ce qui est un message politique fort. Les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui se tiennent en ce moment, à l'initiative de la ministre, Mme Geneviève Fioraso, devraient permettre d'aboutir à des propositions concrètes et ambitieuses. Nous continuerons également à soutenir la recherche des entreprises, notamment par le crédit impôt recherche (CIR).
Par ailleurs, il faut repenser l'interaction entre les entreprises et les instituts de formation. Les objectifs de la formation initiale doivent être adaptés, afin de mieux répondre aux impératifs du monde de l'entreprise. Il faut rendre les jeunes diplômés aptes à répondre aux besoins des entreprises, donc à s'insérer plus rapidement sur le marché du travail. Cela aura nécessairement un impact sur les coûts de production. Comment se situe la France dans ce domaine ?
Il faut également renforcer la formation continue ou formation tout au long de la vie. Comment se situe notre pays en termes de qualité et d'adaptation de son appareil de formation continue des salariés aux besoins des entreprises ?